Albert Einstein déclarait faire peu de cas de l’intelligence de celui qui, répétant la même expérience dans les mêmes conditions et avec les mêmes ingrédients, espérait obtenir des résultats différents.
Oslo
Nous constatons que tout retrait de la Terre d’Israël, tout abandon de notre patrimoine ancestral se solde par un échec. Les dramatiques accords d’Oslo ont eu pour résultat l’assassinat de plus de 2000 juifs, une vague de terrorisme, l’arrivée de quelque 40 000 terroristes de Tunisie et du Liban, des armes confiées à ces assassins qui se sont retournés contre les nôtres, le tapis rouge pour les héritiers du mufti nazi de Jérusalem. Le fait d’avoir accepté le retrait de Jéricho, de Sch’em, de Hébron, a persuadé l’ennemi arabe que si nous quittions ces lieux sacrés imbibés de notre histoire biblique, cela signifiait soit que nous ne sommes pas les propriétaires légitimes revenus sur leur Terre, soit que nous serions d’autant plus prêts à accepter sous la contrainte de nous retirer de Natania ou de Tel-Aviv ! Les accords d’Oslo étaient le résultat d’un esprit munichois et fut interprété par les ennemis comme l’acte d’un peuple incapable de se battre pour son Droit, et prêt à tout abandonner pour une paix hypothétique.
Gaza
Notre retrait de la bande de Gaza, la honteuse expulsion de nos pionniers du Goush Katif, la contemplation de nos familles déplacées par notre propre armée, la destruction de villages juifs, le retour de nos cercueils et le saccage de nos synagogues avaient été applaudis par cette même gauche signataire d’Oslo. On nous avait alors assuré que si de ce Hamastan un seul coup de feu était tiré, « on verrait ce qu’on verrait ». Nous avons vu : 500 requêtes en une seule nuit, les enfants des kibboutzim gauchistes autour de la bande de Gaza traumatisés par des tirs incessants, les dépouilles de deux de nos soldats retenus par les assassins et l’impérieuse nécessité d’une prochaine opération militaire sur cette bande de terre. Ce retrait que des esprits obnubilés par un pacifisme bêlant considéraient comme l’aube d’une ère nouvelle, n’a amené que guerres et désolation. Notre retrait a été interprété à juste titre comme un acte de faiblesse et un manque de foi dans notre Droit, notre puissance et notre pouvoir.
Liban
Le lamentable retrait de nos forces de ce que l’on appelle le sud Liban (et que j’appelle le nord d’Israël jusqu’au Litani), l’abandon de nos frères d’armes de l’armée du Liban sud, la retraite précipitée en une nuit, ont eu pour résultat l’établissement des terroristes du Hezbollah aux portes d’Israël, le renforcement de leur arsenal de missiles atteignant des centaines de milliers de fusées et les tentatives iraniennes pour y prendre pied. Ce fut encore une retraite interprétée par l’ennemi non comme une volonté de paix mais simplement de faiblesse politique aliénant la capacité militaire de Tsahal.
Une paix munichoise
L’abandon de nos Droits les plus sacrés, l’impossibilité de prier ou de brandir le drapeau d’Israël sur le Mont du Temple, l’impossibilité de pouvoir librement se rendre sur le tombeau de Joseph ou de Josué, l’impossibilité d’aller régulièrement dans la salle d’Isaac au Tombeau des Patriarches, l’abandon entre les mains des ennemis de plus de 6000 sites archéologiques antiques de nos ancêtres en Judée Samarie, sont des signes de faiblesse. Ils permettent aux terroristes d’espérer nous expulser d’Israël, nous contraindre à accorder plus de poids aux arabes antisémites élus à la Knesset, imposer davantage de discrimination « positive » dans nos universités et nos administrations !
La paix éventuelle ne pourra être assurée que lorsqu’un Israël puissant imposera la justesse de son Droit. Le fait que le 1er Ministre d’Israël n’ait pas agi au cours de ses mandats, et ignoré la date du 1er juillet pour l’établissement de la souveraineté juive sur la Terre d’Israël est un retrait, un encouragement au terrorisme arabe et un bégaiement de l’Histoire. La souveraineté juive sur les terres déjà libérées de la mer au Jourdain ne peut attendre. Elle doit être réalisée de manière immédiate non seulement pour toutes ces raisons stratégiques évidentes mais parce qu’elle souligne la continuité juive sur une Terre qui ne peut appartenir et qui n’appartient qu’au seul et unique peuple juif.
Oslo et Stockholm
Nous souffrons des métastases du cancer d’Oslo. Il n’est que temps de l’annuler, le rendre «caduque». Ce n’est pas une question de cosmétique mais l’impérieuse nécessité d’une opération chirurgicale. Ce sont ces métastases d’Oslo, le syndrome de Stockholm, et les directives de la Cour Suprême qui permettent à des infiltrés du Liban de rester vivants, à des lanceurs de ballons incendiaires de bénéficier de leur âge et ne pas être éliminés, à des nervis arabes jetant des pierres sur les voitures juives de ne pas être abattus par nos pionniers interdits d’usage de leurs armes,…
En cette veille du 9 Av, nous pleurons la destruction du Temple et la faute terrible de ces explorateurs qui au nom de la démocratie, désiraient vérifier la Terre que l’Eternel nous avait léguée. Les leçons de l’Histoire et leur morale sont évidentes. La nécessité de l’Heure, la pérennité de l’Idéal sioniste et notre Droit exigent le rétablissement de la Souveraineté juive et du seul drapeau d’Israël sur toute la Judée Samarie.
Souveraineté maintenant !
Jacques Kupfer
Président d’Israel Is Forever
Co-Président du Likoud Mondial